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Why do you always put me in control?
Je suis née avec les réseaux sociaux. Ils ont toujours été présents, comme un miroir dans lequel je me suis construite, parfois malgré moi. En grandissant, j’ai exploré ces espaces numériques, observant les autres tout en cherchant leur validation. En tant que femme, cette quête est une pression constante : celle d’être conforme à des images idéalisées et à des standards souvent inatteignables. Ces représentations creusent un écart entre ce que nous sommes et ce que nous pensons devoir incarner. L’apparence devient alors une performance, un rôle à jouer pour se sentir aimée, légitime, désirable.
En prenant du recul, j’ai réalisé à quel point cette consommation d’images avait façonné mon regard et influencé mon rapport à moi-même et aux autres. Ces réflexions entrent en résonance avec ma pratique de la photographie et la responsabilité qui en découle.
Paradoxalement, la photographie est devenue pour moi un moyen d’explorer ces questions. Plutôt que d’imposer un regard, je cherche à offrir un espace aux personnes que je photographie, un espace où elles peuvent se réapproprier leur image, à l’abri des injonctions sociales. En dévoilant ma propre place dans ce processus et en collaborant , je questionne le rapport de pouvoir intrinsèque à l’acte photographique, tout en rappelant que toute image est, avant tout, une construction.
En prenant du recul, j’ai réalisé à quel point cette consommation d’images avait façonné mon regard et influencé mon rapport à moi-même et aux autres. Ces réflexions entrent en résonance avec ma pratique de la photographie et la responsabilité qui en découle.
Paradoxalement, la photographie est devenue pour moi un moyen d’explorer ces questions. Plutôt que d’imposer un regard, je cherche à offrir un espace aux personnes que je photographie, un espace où elles peuvent se réapproprier leur image, à l’abri des injonctions sociales. En dévoilant ma propre place dans ce processus et en collaborant , je questionne le rapport de pouvoir intrinsèque à l’acte photographique, tout en rappelant que toute image est, avant tout, une construction.
jnjknSoupçonne-moi du meilleur
Lors d’un workshop à Marseille avec la photographe Anne Golaz, nous avons rencontré des élèves de 3e dans un collège. En échangeant autour de la création d’images, ils m’ont confié leur peur du temps qui passe, cette inquiétude face au fait de grandir.
Pour répondre à cette sensibilité, j’ai choisi de les initier à l’autoportrait, un moyen pour eux de se réapproprier leur image, d’affirmer leur présence. À travers ces photographies réalisées ensemble, notre rencontre prend forme, capturant un instant suspendu entre l’enfance et l’âge adulte.
Pour répondre à cette sensibilité, j’ai choisi de les initier à l’autoportrait, un moyen pour eux de se réapproprier leur image, d’affirmer leur présence. À travers ces photographies réalisées ensemble, notre rencontre prend forme, capturant un instant suspendu entre l’enfance et l’âge adulte.
jnjkn
Lola & Cinzia
Travail documentaire réalisée pour mon amie Lola.
Peur de la perte.
Une peur qui nous touche tous de loin et qui nous frappe un jour de plein fouet.
Comment l’accepter ?
Faut-il réellement l’accepter ?
Il y a trois ans, Cinzia est tombée malade. Leur quotidien a soudainement changé, et c’est désormais à Lola de veiller sur elle.
Cette série d’images témoigne de moments précieux, d’un amour inconditionnel entre une mère et sa fille, de tendresse.
Peur de la perte.
Une peur qui nous touche tous de loin et qui nous frappe un jour de plein fouet.
Comment l’accepter ?
Faut-il réellement l’accepter ?
Il y a trois ans, Cinzia est tombée malade. Leur quotidien a soudainement changé, et c’est désormais à Lola de veiller sur elle.
Cette série d’images témoigne de moments précieux, d’un amour inconditionnel entre une mère et sa fille, de tendresse.
jnjknCREW
ALICE est un laboratoire d’imagination collective qui interroge activement notre rapport à l’espace à l’EPFL. Dans ce contexte de collaboration entre le CEPV et l’EPFL, ma réflexion s’est portée sur le dialogue entre l’architecture et le graffiti, explorant comment ces deux formes d’expression interagissent et transforment notre perception du cadre bâti.
Ce travail collaboratif avec des graffeurs s’est matérialisé à travers des affiches, conçues comme des surfaces de discussion entre ces pratiques. À travers ces expérimentations, le but était de brouiller les frontières entre l’espace construit et l’intervention graphique, questionnant les notions de territoire, d’appropriation et de narration visuelle.
Ce travail collaboratif avec des graffeurs s’est matérialisé à travers des affiches, conçues comme des surfaces de discussion entre ces pratiques. À travers ces expérimentations, le but était de brouiller les frontières entre l’espace construit et l’intervention graphique, questionnant les notions de territoire, d’appropriation et de narration visuelle.